"Chez les MTP, les filles s'habillent volontairement vulgaire portent des perruques grises en l'honneur de Fabrizio Ravanelli et revendiquent avec humour leur propre féminité au sein de leur propre mouvement : les cagoles" (Y'a un peu des répétitions, mais bon, c'est l'Equipe hein!)

Nova : "A MTP, le club de supporters de l'OM, le plus inventif, les filles se sont organisées : les cagoles. Elles aussi foutent le oai!"
"En mai dernier une trentaine de jeunes filles se sont regroupées en une banda de rêve et de fantaisie: les cagoles" - La 5eme, Planète Ronde
Charlie Hebdo
J'aime bien le : "genre vamp, mais sympa"... Quant à Lide, on lui a expliqué pour le hors jeu et elle a très bien compris... Enfin... Je crois...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elles n'ont pas attendu 1998 pour devenir fans de football. Le ballon, comme on dit à Marseille, elles l'ont dans le sang, et "l'Ohème" dans la peau. Les Cagoles sont un groupe d'une quinzaine de supportrices pleines d'humour, affiliées aux MTP (Marseille Trop Puissant) et qui n'ont surtout pas froid aux yeux. L'installation a lieu en 1997 dans le virage nord lors d'un certain OM-PSG. Pour cette grande première, elles décident de faire un show unique. " Sur fond de musique disco, nous sommes entrées dans le virage, déguisées, maquillées, avec des perruques, devant les mecs médusés". Peu à peu, les Cagoles s'imposent dans un milieu supporter pourtant essentiellement masculin.
"L'OM, c'est une grande histoire d'amour ", souligne Nathalie, trente-deux ans, le regard bleu désarmant. Abonnée depuis douze ans, elle ne rate aucun match, mais désormais mère de famille comme la plupart des Cagoles (il y a même une jeune grand-mère), elle ne participe plus que très rarement aux déplacements. Avec deux enfants dont le dernier en bas âge, Cécile dispose également de moins de temps libre, mais sa fonction de présidente oblige, elle continue à organiser les voyages pour les matchs à l'extérieur, en avouant se concentrer désormais sur "les plus importants comme Paris, Monaco ou Bordeaux et... Madrid". L'Huma - 2003